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MiMusica
7 septembre 2015

Un label musique c'est quoi?

Un label rap signifie en Anglais « étiquette ». Un label musique correspond à la production musicale d’unalbum, d’une compilation où d’une comédie musicale. Le label est une personne morale : c’est une société de capitaux (une entreprise) qui a pour objet social la création, l’édition, la production et la diffusion de musique. Concrètement il s’agit d’une maison de disque. Il existe des centaines de labels mais 20% d’entre eux réalisent plus de 80% du chiffre d’affaires de la musique.

A quoi sert un label?

Le label musique correspond à l’entreprise qui produit les artistes. Dans la majorité des cas, les artistes qui commencent dans le domaine de la musique sont dépourvus de moyen, ils ont besoin d’aide pour produire leurs œuvres musicales. 

L’utilité d’un label est de concevoir, produire un artiste et assurer la promotion de son œuvre jusque dans la campagne de communication du disque. L’artiste produit ses titres dans des locaux appartenant au label (ou loué par celui-ci) et peut enregistrer sans débourser d’argent. Si l’artiste est prometteur, il pourra être convoité par d’autres labels et sera en meilleure position pour négocier son contrat.

Quel est le travail d’un label ?

Le label musique à pour mission d’assurer la totalité du processus de fabrication :

  • Conception
  • Fabrication
  • Distribution
  • Campagne de communication
  • Gestion des livraisons
Comment les labels gagnent t-ils de l’argent ?

L’objectif numéro 1 d’un label musique est de gagner de l’argent grâce aux productions de l’artiste à la manière de l’industrie de l’édition. (livres) La société spécialisée en musique prend le risque de l’aventure entrepreneuriale et la commercialisation des disques. En rémunération de ce risque, le label jouit d’une partie plus importante des revenus de ces disques : les contrats sont négociés entre artiste et société de production. Les artistes et les labels sont une relation commerciales qui peut prendre plusieurs formes : ventes de musique, ventes de produits dérivés, organisation de concerts, festivals, manifestations et parfois même contrats publicitaires. La collaboration que prendre le label avec l’artiste dépend des droits d’auteurs que l’artiste laisse au label rap.

Les deux contreparties sont dans une relation que l’on peut qualifier de gagnant/gagnant c’est-à-dire que si l’artiste produit un succès musical et commercial, le label de musique engrangera des revenus dont une partie sera payés à l’artiste. C’est exactement le cas du label Cash money records où le propriétaireBirdman génère énormément de cash grâce aux productions de ses artistes comme Nicky Minaj, Lil Wayne, etc.

Qu’est qu’un major ?

Les majors de la musique sont les labels internationaux, structurés de manière à avoir une force de frappe qui leur permet d’acheter les labels qui sont prometteurs. Ce sont des sociétés de tailles internationales et qui regroupent de nombreux labels. Ces majors sont les entreprises suivantes :

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  • SonyMusic (contrôlé par Sony Corporation au Japon)

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  • Warner (contrôlé par Time Warner Inc aux Etats-Unis)

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Universal music a fait l’acquisition de EMI en fin 2011 pour un montant de 1,4 milliards d’euros. Du coup, les majors de la musique ne sont plus 4 mais 3 depuis cette date.

Ces trois labels forment ce qu’on appelle couramment « les majors de la musique » et contrôlent la majorité du marché de la musique en France. Ces 3 sociétés mères possèdent de nombreux labels associés. Prenons en exemple le cas de Sonymusic. La société Sony Music Entertainment est une société américaine qui détient les labels ARISTA France, Columbia, Jive Epic, Legacy, Sony Classical, RCA Red Seal, DHM, SMART. La liste est longue et chaque label rap dispose d’un thème de musique différent, une stratégie différente, des moyens différents.

De plus, ces groupes sont des groupes internationaux où la musique représente seulement une partie de leurs activités. Prenons l’exemple de Universal, Universal produit de la musique via sa filiale Universal Music mais aussi du cinéma via Universal pictures et même des parcs d’attractions avec Universal Orlando Resort.

Le pouvoir des majors de la musique

Les majors se sont regroupés –avec de nombreux autres labels musique– autour d’une association professionnelle qui défend les intérêts de la vente de musique en France. Cette association s’appelle laSNEP, Syndicat National de l’édition Phonographique. La SNEP produit un classement hebdomadaire, mensuel, semestriel et annuel des ventes de musiques en France. La SNEP est garante de la véracité des résultats et octroie les récompenses de la musique que sont les certifications : disque d’or, disque de platine, disque de diamant.

Les majors utilise cette association professionnelle pour faire du lobbying auprès des personnalités politique mais l’use aussi pour mettre une pression (venant de la majorité de l’industrie de la musique) sur les individus qui les menaces. Pour exemple, en janvier 2013, la SNEP a mis la pression sur YouTube (YouTube est une société du groupe Google Incorporation) pour retirer toutes les musiques venant de ces labels car les contrats publicitaires n’étaient plus à jour et donc les labels ne percevaient pas de royalties sur les vidéos présentes sur YouTube.

Economie de la musique

Aujourd’hui la musique est produite en majorité par les majors qui font en sorte de produire uniquement des succès commercials parfois au dépend de la qualité et de la profondeur des textes.

  1. N°1 mondial de la musique : Universal music (société de label musique)
  2. N°2 mondial de la musique : Sony music (société de label musique)
  3. N°3 mondial de la musique : Warner music (société de label musique)

Heureusement, depuis l’avènement des réseaux sociaux et de la démocratisation de l’internet, les artistes ont besoin de moins d’argent pour produire de la musique. On trouve alors des artistes qui s’autoproduisent de plus en plus et qui arrivent à se faire connaître grâce à l’internet.

Au-delà de ce phénomène, on remarque que l’arrivé du financement participatif dans le domaine de la musique (et des films). Cela est également une solution pour essayer de sortir des artistes de l’anonymat.

Sources :
Les echos, «Les majors du disque menacent de retirer leurs clips de YouTube » publié par Gregoire Poussielgue le 28/01/13 ;
Le Figaro, « Universal Music rachète EMI pour 1,4 milliard d’euros » publié par Enguérand Renault le 11/11/2011
Le Monde, « La major Universal Music revend Parlophone à sa concurrente Warner Music » publié Par Alain Beuve-Méry le 08/02/2013
Vivendi, extrait du « Rapport annuel »
 
 
 
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